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Astuces Psychologiques

 
 
 

Astuces Psychologiques

 
 
 
 
 
 
 
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Les affects, les composantes de l'affectivité : sensations, émotions, sentiments, impressions

 

Une émotion est un affect intense, temporaire, subi ou spontané, à la fois physique et psychique, comportant toujours une manifestation neurophysiologique: transpiration, rougeur, rythme cardiaque accéléré ou ralenti, etc.

 
Les sept émotions de base (joie, tristesse, colère, peur, surprise, angoisse ou anxiété, sérénité), comme les couleurs, connaissent des nuances ou des variances. 
Émotions de base
 

Joie 
Allégresse, contentement, gaieté, effervescence, plaisir, satisfaction, vo-lupté, etc.

 

Tristesse 
Bile (faire de la), cafard, chagrin, déception, deuil, down, peine, regret, re-mords, spleen, vague à l'âme, etc.

 

Colère 
Agressivité, dépit, emportement, indignation, irascibilité, irritation, rage, etc.

 

Peur 
Crainte, frayeur, frousse, phobie, trac, trouille, etc.

 

Surprise 
Ahurissement, charme, confusion, consternation, ébahissement, émerveil-lement, enchantement, étonnement, embarras, saisissement, stupéfaction.

 

Angoisse (liée au passé), anxiété (liée au futur) 
Affolement, inquiétude, malaise, panique, souci, terreur, tour-mente, etc.

 

Sérénité 
Aisance, bonheur, calme, paix, quiétude, tranquillité, etc.

 

Contrairement aux émotions, les sentiments s'avèrent des dispositions affectives plutôt stables. Certains sentiments suscitent, inconsciemment ou non, des émotions fortes qui nous bouleversent à un point tel que nous pouvons perdre la maîtrise de nous-mêmes et alors avoir des réactions impulsives.

 
Principaux sentiments étouffants
 

Désarroi : “Je me sens perdu, confus, désorganisé; je ne sais pas où j'en suis.”

 

Ennui : “Il n'y a rien d'intéressant dans ma vie. Hier, aujourd'hui, demain, c'est la même vie plate. Je tourne en rond.”

 

Envie, jalousie : “Je suis jaloux des personnes qui sont riches ou belles, ou qui ont l’air à l’aise, qui gèrent bien leur vie, qui s’occupent de leurs affaires. Dans le fond, je voudrais être comme elles.”

 

Honte, culpabilité : “Quand quelque chose ne va pas, je pense d'abord que c'est de ma faute et je me sens mal. Devant les autres, je me sens confu-sément inférieur, coupable, jamais correct, jamais à la hauteur.”

 

Impuissance, envahissement, dépendance : “Je ne réussis pas à avoir du pou-voir sur moi, sur mon environnement. Souvent je subis ce que les autres décident. Je ne me sens pas bien avec moi-même: je dépends des autres, de l’alcool, de la dope, de la télévision, etc.”

 

Insignifiance : “Je me vois sans attraits ni valeur, sans signification ni pour moi ni pour les autres. Je ne suis pas grand-chose.”

 

Malaise : “ Je me sens de trop avec des gens, et seul je ne suis pas bien avec moi-même. Je suis mal dans ma peau, plus souvent qu'autrement.

 

Méfiance, insécurité : “Je me méfie des autres, du nouveau, de l’inconnu, de mes propres perceptions. Je ne fais confiance à personne, surtout pas à la vie. Je dois toujours avoir le contrôle; pas question de m’abandonner.”

 

Rejet : “J'ai beau proposer des choses, être aimable, les autres me disent non. J'ai plein de refus dans ma vie.”

 

Ressentiment : “J'ai de la rancune envers qui m'a fait du tort, injustement ou non. Parfois, je ressens avec colère une déception et une insatis-faction envers une personne qui représentait beaucoup pour moi, de qui j'attendais gros, mais qui n'a pas répondu à toutes mes attentes.”

 

Solitude, isolement : “Je me sens une personne très seule. Qui me téléphone? Qui pense à moi, me propose quelque chose? Personne!”

 

D’autres sentiments suscitent le bien-être et favorisent l’épanouissement, c’est-à-dire le développement d’habiletés pour faire face à nos difficultés et à la vie en général.

 
Principaux sentiments épanouissants
 

Aisance, indépendance, liberté : “Généralement je sais que je peux compter sur moi. J’ai de la facilité et du plaisir à vivre avec moi. La compagnie des autres est un ajout à mon bien-être.”

 

Amour, amitié : “Je porte attention à ressentir l’amour que je donne autant que celui que je reçois, quelle que soit sa forme: sympathie, tendresse, affec-tion, parenté, amitié, conjugalité, solidarité.”

 

Appartenance : “Avant tout je sens que je m’appartiens, c’est-à-dire que je suis la plupart du temps en contact avec moi, ce qui me permet de res-sentir des liens significatifs avec des personnes, des valeurs, des idées, des lieux. Je reconnais leurs apports positifs dans ma vie et demeure fidèle à leurs influences.”

 

Bonheur, satisfaction, fierté : “La plupart du temps je ressens du plaisir, de la satisfaction, de la fierté pour ce que je suis, ce que je fais, ce que je vis, tout en étant capable de me critiquer et de rire de moi.”

 

Compétence, pouvoir : “Je me reconnais des habiletés et des capacités pour agir sur moi et sur mon environnement, pour affronter une dif-ficulté, pour réaliser un projet. Quand j’associe énergie et créativité, j’améliore ma vie, je trouve des réponses épanouissantes à mes at-tentes.”

 

Confiance, sécurité : “La plupart du temps j’ai confiance en moi, c’est-à-dire que je me fie à mes capacités de ressentir, de réfléchir, de juger, d’agir. J’ai confiance en une autre personne quand j’ai évalué positivement ses compétences et son honnêteté à mon égard. Quand je me sens en sécurité, que je fais confiance à mes intuitions, je suis capable d’abandon.”

 

Curiosité : “J’aime explorer le nouveau, m’ouvrir à l’inconnu. Mon intérêt s’en trouve la plupart du temps satisfait et même stimulé.”

 

Responsabilité : “À force de prendre mes responsabilités, j'augmente ma capacité à prendre des décisions de façon autonome. J'apprends à identifier davantage ce que je désire et à assumer les conséquences de mes choix.”

 

Signifiance : “Je me sens significatif, utile, important, ressourçant pour moi-même et aussi pour d’autres.”

 

Les sensations sont des impressions physiologiques, simples et immédiates, perçues par l'intermédiaire des sens (toucher, vue, ouïe, goûter, odorat): sen-sation de chaud, de froid, de doux, de rude, etc.

 
Goût : sucré, salé, dur, mou, aigre, doux, fade, fort, chaud, froid, sec, hu-mide, croquant, etc. 
Odorat : parfumé, âcre, aigre, inodore, etc. 
Ouïe : aigu, sourd, rythmé, chaotique, etc. 
Toucher : chaud, froid, dur, mou, rugueux, lisse, lourd, léger, sec, humide, etc. 
Vue : lumineux, sombre, mat, brillant, coloré, terne, incolore, transparent, opaque, etc. 

Les impressions sont des jugements rapides et non fondés. Exemple: j'ai l'impression qu'on m'aime bien quand on m'appelle par mon prénom.

 

Identification des affects

 

Date : __________ 
Émotions 
Joie _____ Tristesse _____ Peur _____ Colère _____ Surprise _____ Angoisse, anxiété _____ Sérénité _____  
 
Éléments déclencheurs 
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Pensées spontanées ou irrationnelles, croyances 
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Réactions 
_________________________________________________ 
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Sentiments étouffants 
Ennui _____ Honte, culpabilité _____ Insignifiance _____ Méfiance, insécurité _____ Envie, jalousie _____  
Impuissance, envahissement, dépendance _____ Rejet _____ Ressentiment _____ Solitude, isolement _____  
Malaise _____ Désarroi _____  
 
Éléments déclencheurs 
_________________________________________________ 
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Pensées spontanées ou irrationnelles, croyances 
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Réactions 
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Sentiments épanouissants 
Aisance, indépendance, liberté _____ Confiance, sécurité _____ Signifiance _____ Curiosité _____  
Compétence, pouvoir _____ Amour, amitié _____ Appartenance _____ Bonheur, satisfaction, fierté _____  
Responsabilité _____  
 
Éléments déclencheurs 
_________________________________________________ 
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Pensées spontanées ou irrationnelles, croyances 
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Réactions 
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Auteur : Michel Lemay, M.A., sexologue, doctorant en philosophie (éthique appliquée, Les trois composantes de l'affectif) 
 
 
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Des malheurs évités le bonheur se compose.

 
 
 
 
 

comment pouvons-nous améliorer les conditions de notre existence ? Il nous arrive souvent de mal réagir aux événements tout simplement parce que nous ne les comprenons pas et, à plus forte raison, parce que nous ne savons pas comment y faire face de manière appropriée. Or, nos réactions négatives finissent inévitablement par nous rendre malheureux.  
Nous sommes plus alphabétisés et plus instruits qu’autrefois, mais ce progrès reste limité et ne touche pas à certains aspects très importants. Nous considérons que le fait de savoir lire, écrire et compter est indispensable pour accomplir nos activités quotidiennes. Ces habiletés que l’on nous a enseignées nous procurent des avantages indéniables. Pourtant, nous laissons aux hasards de la vie le soin de nous apprendre à respecter les autres, à redresser nos raisonnements erronés et à découvrir la source de nombreux malentendus. Nous nous développons ainsi sans que jamais personne ne nous explique comment fonctionnent nos processus mentaux, ceux-là même qui régissent notre vie de tous les jours, nous permettant de réfléchir à la réalité, de l’évaluer, de l’interpréter, d’interagir avec autrui, bref, d’accomplir toutes ces activités qui définissent ce que nous appelons « vivre ».

 
 
 
 
Une vie sans mode d’emploi 

De très nombreuses expériences façonnent notre existence, mais les systèmes d’éducation n’abordent pas, ou si peu, les plus importantes comme celles qui consistent à raisonner, à éprouver des émotions ou à entrer en relation avec d’autres personnes.Cependant, bien qu’elle semble moins pratico-pratique que la capacité de lire ou de compter, l’aptitude à mieux comprendre le fonctionnement de notre cerveau comporte des avantages incontestables dont nous pourrions profiter quotidiennement : nous y gagnerions une plus grande motivation, des relations harmonieuses avec les autres, la capacité d’analyser et de comprendre les événements de manière plus nuancée et, surtout, une capacité d’évaluation accrue, fort profitable lorsque vient le temps de prendre des décisions cruciales au cours de notre vie. Dans le Petit traité antidéprime, je vous invite à effectuer une exploration passionnante qui vous conduira à mieux comprendre qui vous êtes ainsi qu’à mieux saisir comment vous raisonnez, comment vous interprétez les situations de la vie quotidienne et comment vous entrez en relation avec les autres. En examinant ces différents aspects, vous verrez comment il est possible de faire naître et perdurer le bonheur en vous-même. Mon propos pourrait se résumer comme suit: voyez comment vous pouvez être bien avec vous-même et avec les autres et essayez de mieux comprendre la vie. À elles trois, ces clés vous ouvriront les portes d’une véritable amélioration des plus petits détails de votre quotidien. C’est de ce « mode d’emploi » absolument fondamental qu’il sera question.

 
 
Quelques définitions du bonheur  

De tous les temps, par tous les moyens, dans toutes les langues, l’être humain a continuellement décrit un état qui lui semblait idéal : le bonheur. Bien sûr, cette notion n’a pas toujours existé avec la même précision qu’aujourd’hui et une grande quantité de termes ont été utilisés pour y référer. Parfois relié à l’amour, d’autres fois à la béatitude religieuse, le bonheur a tenté les philosophes dans leurs écrits et a emprunté tous les visages, celui de l’art et de l’argent jusqu’à celui des paradis artificiels. Des religions, des rituels ont tendu vers cette harmonie. Ces régimes parfois austères étaient une manière de répondre à certains besoins psychologiques et affectifs essentiels, comme la valorisation et l’adhésion à un groupe. Cela donnait surtout l’impression d’être utile dans le monde et la société, ce qui permettait de mieux comprendre le vaste mystère d’une existence devenue tout à coup pleine de sens. De manière plus ou moins concrète, la quête humaine est devenue celle du bonheur, d’un bonheur intense, constant et irréductible. Mais cette tentative demeure irréalisable dans la mesure où la notion de bonheur, telle qu’elle est ainsi définie, ne décrit tout simplement pas la réalité. La sagesse populaire n’a-t-elle pas remarqué qu’aucun être humain, du plus riche au plus épanoui, n’a jamais atteint un tel état de joie de manière durable ? N’avons-nous pas constaté que le bonheur dont il s’agit consiste surtout en une collection de moments de nature variable, habituellement courts, qui ponctuent agréablement nos vies de façon sporadique et imprévisible ? Par exemple, un tel bonheur semble bien à l’œuvre pendant la passion amoureuse, la réalisation d’un projet dans lequel nous avons investi quantité d’efforts, la nouveauté et la détente que prodiguent les voyages. Mais ces états sont heureux justement parce qu’ils ne sont pas constants. Le bonheur dont je parlerai n’est pas celui qu’on imagine habituellement, car un état d’euphorie ou de satisfaction constante n’existe tout simplement pas. Et, pour ajouter une difficulté, ce bonheur reste absolument insaisissable puisqu’il varie avec chaque personne ! Ainsi, gagner le gros lot à la loterie peut permettre de rendre quotidiens des moments qui restaient trop rares et exceptionnels. Avoir la possibilité, quand on le désire, de boire de très grands vins, de voyager continuellement, de se délasser, tout cela ne mène pas à un état constant de bonheur : le plaisir intense ne se fait sentir qu’au début. Nous nous habituons aux nouveaux états, aussi agréables qu’ils soient, et c’est pour cette raison que les moments intenses de bonheur ne sont possibles que pendant de courtes périodes. Il est même intéressant de constater que, sur le plan de la chimie du cerveau, ces moments d’exaltation intense découlent du travail de molécules particulières, les neurotransmetteurs tels que l’endorphine, l’adrénaline, la dopamine et la sérotonine. Sans certaines de ces substances, aucune euphorie ne serait ressentie. Cependant, et dans ce cas comme dans celui des drogues, le corps ne peut constamment entretenir un état exceptionnel, la production et l’effet de ces substances demeurant restreints. Ainsi, la limite de nos moments de « bonheur » est simplement physique. Nous oublions rapidement que c’est la rareté de ces moments qui en fait l’intensité. Avec un bonheur constant, notre corps se désensibiliserait vite à l’état d’euphorie naturelle. De même, en affirmant qu’il n’y a pas d’amour heureux, le poème d’Aragon (devenu adage populaire) rappelle par la même occasion cet aspect tellement circonstanciel qui aide à faire naître la passion amoureuse, accroissant sa force et sa beauté. 
Le bonheur défini comme un état d’euphorie et de satisfaction constante semble ainsi constituer notre but principal. Nous avons tous l’espoir d’améliorer notre sort. Mais de quelle manière devons-nous procéder pour y arriver ?  
Aussi loin que nous étendions notre regard sur l’histoire humaine, nous voyons poindre la quête du bonheur. Quelque trois siècles avant notre ère, le philosophe Épicure a d’ailleurs écrit ceci dans la Lettre à Ménécée : « Il faut donc étudier les moyens d’acquérir le bonheur, puisque quand il est là nous avons tout, et quand il n’est pas là, nous faisons tout pour l’acquérir. » Des philosophes de l'Antiquité à aujourd’hui, il s’agit toujours de l’eudémonisme, de la recherche du bonheur. Mais la manière d’y parvenir que je propose ici est bien différente de tous les moyens qu’Épicure connaissait à son époque…  
Plus près de nous, la conception populaire du bonheur prend souvent le visage de la santé, du confort matériel et de la richesse. Malheureusement, très peu de ces éléments dépendent de ce que nous sommes et de nos valeurs personnelles. Ils se définissent essentiellement par une reconnaissance extérieure: combien d’argent nous gagnons, qui sont nos amis, quelles innovations technologiques nous venons de nous procurer, etc. Contrairement au bonheur évoqué par Épicure, ce bonheur-là n’est pas celui de la mesure mais plutôt celui de l’excès. Parmi les « heureux » qui comblent facilement leurs besoins primaires, qui bénéficient d’une foison d’activités et d’événements culturels, plusieurs ne voient pas où la vie les mène et restent profondément insatisfaits sans pour autant savoir quoi faire pour améliorer leur sort. Cela montre à quel point le bonheur ne dépend pas de la richesse ni de la popularité – ou d’autres facteurs essentiellement extérieurs – mais de nous-mêmes. C’est pour cette raison que nous devons apprendre à développer des habiletés intérieures aptes à faire contrepoids à la pression que les valeurs sociales exercent sur nous.  
Le problème ne réside pas tant dans la nature de ce que la société valorise. Des valeurs telles que la réussite professionnelle peuvent très bien rendre beaucoup de gens heureux. Le danger se situe plutôt dans la manière dont nous adoptons ces valeurs, souvent sans aucunement analyser leur pertinence par rapport à nos propres goûts. Par exemple, si l’on nous dit pendant notre enfance que le mariage rend profondément heureux, il se peut bien que l’avenir nous le confirme. Mais si nous adoptons cette croyance et que nous avons la malchance de vivre une union difficile s’achevant par un divorce, nous risquons d’être encore plus déçus que si nous n’y avions pas cru. Si nous suivons le courant en ne nous fiant plus qu’à ce que pense le plus grand nombre, il devient extrêmement facile de perdre pied, de ne pas comprendre où nous allons. Bien sûr, ce phénomène est normal: nos activités, les gens que nous fréquentons, les médias expriment sans cesse certaines valeurs. Il est naturel de finir par les assimiler. Mais si toutes ces variations du plaisir ou de la reconnaissance peuvent parfois nous rendre heureux, elles n’assurent pas pour autant notre bien-être.  
Résumons la définition du bonheur qui a été entamée. Il ne peut s’agir de simples valeurs sociales ni d’un état d’euphorie constant puisque notre organisme le réduirait nécessairement. Chaque personne élabore sa propre définition du bonheur selon ses expériences et ses intérêts ; cette définition prend souvent une forme idéale, absolument irréaliste parce que impossible à maintenir constante. Que reste-t-il ? Comme nous le constatons, tenter de définir le bonheur de manière universelle s’avère plutôt ardu. C’est cette erreur que nous commettons fréquemment lorsque nous le définissons par des caractéristiques générales, comme être aimé, riche, puissant, etc.  
Au cours des pages qui suivent, je présenterai un bonheur qui prend forme à travers des dispositions absolument personnelles. Au lieu d’un idéal, il s’agira plutôt d’un contexte, d’un état d’esprit fonctionnel lié à la manière dont nous utilisons le sens dans notre vie. Et s’il reste vain de tenter une explication unique qui engloberait toutes les formes du bonheur, il est possible d’identifier ce qui s’impose à l’origine : la compréhension, puis la maîtrise des processus psychologiques et des comportements qui permettent de vivre pour nous-mêmes quatre saisons dans le bonheur.  
Maintenant que j’ai défini le bonheur avec autant de réserves, on est en droit de se demander de quel état il peut bien s’agir. À la différence, donc, d’un bonheur illusoire et particulièrement intense, je parlerai d’un autre bonheur. Je le définirai, celui-là, comme un état stable de bien-être et d’harmonie avec soi-même, avec les autres et avec la majorité des événements de notre vie. J’expliquerai certains éléments fondamentaux qu’il est nécessaire de comprendre et d’accepter pour parvenir à cet état et l’entretenir. Ce bonheur, réalisable celui-là, deviendra en quelque sorte prévisible, maîtrisable. Ces qualités le distingueront des moments qui, pour plus agréables et plus inattendus qu’ils soient – comme réaliser avec succès un objectif longuement caressé –, restent impossibles à anticiper, à maîtriser véritablement, et surtout ne durent jamais très longtemps..

 
 
 
Dr Nicolas Sarrasin 
 
 
 
 
 
 
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Fou de sa juliette, Roméo, trop timide, ne sait plus comment s'y prendre pour demander sa main pour le mariage tant rêvé. Pour réussir sa proposition au mariage et éviter un orage de déception, Adélaïde de Clermont-Tonnerre propose des conseils aux romantiques perdus dans la jungle des folles passions amoureuses...

 
 
Veux-tu m'épouser? 
 

Il est bien loin, le temps où les parents du prétendant venaient en gants beurre frais demander la main de leur future bellefille. À l’exception de quelques familles fossiles, ces usages ont totalement disparu, et il y a maintenant plus de façons de faire sa proposition que de plats sur la carte d’un restaurant chinois. Pris de vertige devant l’infinité des possibles, les célibataires décidés à sauter le pas en perdent parfois leur latin! D’autant plus qu’à l’heure du « female power », ils n’ont pas droit à l’erreur... On peut citer l’exemple de Sophie qui, mortellement blessée d’avoir été rejetée une première fois, repoussa huit demandes de son cher et tendre en répondant invariablement : «Ce n’est pas de cette façon que je veux être demandée en mariage! » Elle n’est pas la seule à se plaindre de la forme. 
D’après Michael Webb, gourou américain de la romance et des voeux éternels, 80es femmes n’ont pas trouvé assez romantique la proposition qui leur a été faite. S’il n’existe pas de recette pour une demande inoubliable, il y a bien quelques ingrédients à ne pas négliger...l'effet de surprise. C’est sans doute la plus grande difficulté à surmonter. Dans 95es cas, les femmes devinent ce que leur célibataire faussement endurci est en train de comploter. Apparemment, les symptômes ne trompent pas : l’homme devient excessivement nerveux, feuillette frénétiquement des magazines féminins et commence à poser des questions louches sur les bagues et les diamants... Il a beau prétendre se renseigner pour « un vieux copain », ses déclarations embrouillées n’abusent personne, et surtout pas l’intéressée. Conscients que leurs intentions ont été percées à jour, certains, comme Christophe, tenteront de donner le change : « Je savais très bien qu’elle voulait se marier. Pendant une semaine, je n’ai pas arrêté de dire que je n’étais pas prêt, qu’elle était tellement intelligente de ne pas me faire de chantage, etc.

 

 

Je voyais bien qu’elle avalait des couleuvres, mais c’était pour la bonne cause! » Seul problème de cette stratégie : il faut faire preuve de doigté. Sophie en a gardé un bien mauvais souvenir : « J’étais à bout, il jouait avec mes nerfs. Un soir, je suis partie en claquant la porte et je ne lui ai plus parlé pendant quinze jours. Quand il m’a demandée en mariage, j’ai eu l’impression de l’avoir forcé à le faire. » Mais s’il est bien dosé, l’effet de surprise rend l’instant inoubliable... Natacha s’en souvient comme si c’était hier : « Je faisais un jogging à Central Park, quand un clochard est venu m’apporter un mot. Au début, j’ai eu peur, mais le mot était de Chris. Il m’a fait faire une chasse au trésor qui finissait chez lui. Une très belle robe m’attendait, je l’ai passée. Dans le salon, il y avait deux coupes, une bouteille de champagne et un vinyle d’une chanson très rare que j’adorais. Sur le disque, il avait écrit : “Veux-tu m’épouser...” » La bague cachée reste un classique, et on se demande vraiment pourquoi! «Peau d’âne » a si bien inspiré ces messieurs que des dizaines de fiancées terminent aux urgences pour avoir avalé leur diamant! L’infortunée Julie a, pour sa part, réduit une superbe émeraude en miettes en dépliant vigoureusement sa serviette au restaurant... Sans parler de ce jeune homme qui dissimula la bague dans des rochers pour l’offrir lors d’un romantique coucher de soleil sur la mer... Il se retrouva à la chercher avec une lampe de poche jusque tard dans la nuit! En plus du risque de la perdre, de la briser ou de s’y casser une dent, il y a une chance sur deux (et c’est une estimation optimiste) que la bague ne plaise pas à l’heureuse élue. 
Même en interrogeant sa meilleure amie, sa soeur, sa mère, sa nounou et son chat, on risque d’être perdu par des avis contradictoires et on est presque sûr de gâcher l’effet de surprise. À moins d’avoir une pierre de famille à «recaser» à tout prix, et il faudra s’attendre à la remonter intégralement, mieux vaut se passer de cet accessoire le jour J. D’autant plus que rêver de la bague, parler de la bague, choisir la bague meublera délicieusement les samedis après-midi de la future épousée... le luxe. Non, non et non, les femmes ne sont pas vénales! Mais pour « le-plus-beau-jour-de-notre-vie », l’option grand luxe est une valeur sûre, surtout si elle est pimentée par quelques idées personnelles. Sans aucune raison apparente, Christophe a ainsi emmené Hélène dîner à l’Hôtel de Crillon. Après le dessert, il lui a proposé de prendre une chambre pour la nuit. Malheureusement, aucune n’était libre. À force de négociations, le concierge a fini par leur proposer de les laisser seuls quelques minutes dans la plus belle suite de l’hôtel, déjà louée par un couple en lune de miel. En entrant, Hélène a vu un magnifique collier accroché sur un miroir avec un mot disant « Tu es la femme de ma vie ».

 

 

Désespérée de ne pas être la chanceuse mariée, elle a soudain éclaté en sanglots. Christophe lui a alors doucement demandé d’ouvrir les placards... 
Elle a reconnu une robe, puis deux : ils étaient remplis de ses propres affaires! Apparemment, ce n’est pas évident pour tout le monde. Les propositions faites en public mettront les introverties au comble de l’embarras, et aucune femme au monde ne saurait être flattée qu’on la demande en mariage dans des toilettes! L’autoritarisme, dans le style de « Je veux que tu sois ma femme », n’est pas forcément la bonne stratégie. 
Il peut même friser la muflerie... Lorsque Élisabeth a demandé à Jérôme d’assister à un bal costumé en juin, elle s’est entendu répondre : « Mmm, le 21 juin? Non, c’est impossible, je t’épouse. » Quant à Jean, ce banquier un peu trop habitué à vivre au son des « Je vends, j’achète », il s’est contenté d’un laconique « J’épouse! » La confusion d’Olivier, au contraire, a touché Marie aux larmes : « Il tournait autour du pot depuis un quart d’heure. Je ne comprenais absolument pas où il voulait en venir. Tout d’un coup, il m’a dit : “Mon frère a demandé de tes nouvelles. Il te supplie de bien vouloir être sa belle-soeur...” J’ai mis quelques secondes à comprendre, mais c’était vraiment mignon. » La recette d’une proposition inoubliable, donc? Trouver un plan, saupoudrer de fantaisie et napper de beaucoup d’amour : c’est prêt ! Enfin, si vous êtes décidée à faire partie des 9e femmes qui prennent les devants, commencez peut-être par laisser traîner cet article sur la table du salon...

 

 
 
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Cinq mythes modernes du mariage

 

 
Mythe n°1 : Le mariage profite beaucoup plus aux hommes qu'aux femmes. 

 

Cette conception erronée et destructrice a conduit les femmes à envisager leur rôle au sein du mariage de manière négative, en partant du principe qu'elles étaient des martyrs en proie aux désirs de leurs maris. Il est stupéfiant de voir à quel point ces mythes populaires parviennent à altérer nos attentes et notre perception de la réalité.

 
(Ce mythe et les quatre suivants sont basés sur les études du Projet national pour le mariage de Rutger. Leur enquête la plus récente s'intitule " The Marrying Kind : Which Men Marry and Why ? ") 

 

En dépit des rapports précédents qui prétendraient le contraire, les hommes et les femmes vivent mieux, plus longtemps et en meilleure santé lorsqu'ils sont mariés. 
Espérons que la plupart des femmes admettent à présent que le mariage leur procure du plaisir, qu'elles l'apprécient pleinement et que donner au sein d'une relation seine et solide est pour elles une joie et non un fardeau. Si les femmes cessent de se percevoir comme de généreuses donatrices dont seuls les maris sont les bénéficiaires, cela permettra de rétablir un déséquilibre potentiel.

 

 
Mythe n°2 : Les clefs d'un mariage réussi à long terme sont la chance et le romantisme. 

 

Ceci portera un coup à Hollywood, mais les couples de cette étude ont cité l'engagement et la camaraderie comme étant le secret de leur longévité. Ils ont expliqué que la création d'un mariage demande un travail ardu, du dévouement et un engagement certain. " Les couples les plus heureux sont ceux qui se conduisent comme des amis, partageant leurs vies autour d'intérêts et de valeurs communs. " 
Cette réponse pouvait être déduite du récit de la Torah d'Eliezer en quête d'une fiancée pour Isaac. Il partit à la recherche d'une jeune fille possédant des valeurs telles que la bonté, comme le montra Rivka en apportant de l'eau pour désaltérer Eliézer et ses chameaux. La Torah nous enseigne également l'importance de l'engagement en décrivant comment Isaac épousa Rivka et ensuite l'aima. Les mariages juifs ont toujours été construits sur des valeurs et des engagements communs. 
L'adjectif " nouveau " est peut-être préférable pour désigner une lessive. En ce qui concerne le mariage, ce sont souvent les " bonnes vieilles " méthodes qui marchent le mieux.

 

 
Mythe n°3 : Les couples qui vivent ensemble avant de se marier peuvent déterminer s'ils sont vraiment faits l'un pour l'autre, leur union en est plus heureuse et plus durable. 

 

De nombreuses études ont prouvé le contraire. Les jeunes gens qui vivent ensemble ont de plus grandes réticences à s'engager, ce qui a pourtant été établi comme un élément essentiel d'un mariage réussi. Cette attitude a d'autres conséquences. Sans engagement, comment allez-vous faire face aux problèmes qui surgiront ? Et le contraire est également vrai : quand on s'est engagé existe-t-il un problème qui ne peut être résolu ? (Je l'avoue certains sont plus délicats que d'autres !) 
La question " Comment savoir si nous sommes faits l'un pour l'autre ? " revient pourtant fréquemment. Il n'existe pas de formule magique. Aucun test de compatibilité, ni même une longue période passée ensemble ne peuvent vous donner de garantie. La seule chose réellement sûre est de s'engager (et de faire des efforts). 
Quand je prépare des jeunes gens au mariage, ils sont souvent déçus par mes paroles. (Mon talent d'enseignante n'est peut-être pas au point !) Chacun s'attend à des réflexions profondes, à des idées percutantes qui viendront révolutionner leur vision du mariage. Mais il n'y en a pas. Etablir un bon mariage est en fait relativement simple, en théorie, et comme la plupart des idées simples, difficile à mettre en pratique. Il faut s'engager à progresser continuellement, pas à pas, sans tenir compte des difficultés qui peuvent se présenter. Vivre ensemble ne peut vous préparer à cela. Seul un changement d'attitude, éventuellement un entourage favorable et l'Aide du Tout Puissant peuvent vous y aider. 
Si le mariage est créer ensemble et partager des objectifs semblables, plutôt que de sortir tous les deux au cinéma ou au restaurant, il faudra s'armer de patience car la route à parcourir est longue.

 

 
Mythe n°4 : On ne peut espérer se marier une seule fois comme par le passé, puisque nous vivons aujourd'hui beaucoup plus longtemps. 

 

Comme l'auteur de l'étude le souligne judicieusement, nous nous marions aussi bien plus tard ! Et la moitié des divorces a lieu à peu près vers la 7ème année, opportunité qui était également à la portée de nos ancêtres. Une fois de plus, notre mauvaise volonté à nous engager réellement et durablement pointe à nouveau son nez. 
La manière utilisée pour justifier cet état d'esprit est déconcertante -- " on ne peut s'attendre à ce que les gens fassent ce genre de choses ". Qui a limité à ce point nos capacités ? Abraham et Sarah ont eu leur premier enfant à l'âge avancé de 90 et 100 ans. Qui vit plus longtemps, nos ancêtres ou nous ? Et de qui " ne peut-on attendre ce genre de choses " ? 
Comme chaque éducateur le sait, les enfants (et les adultes) progressent et régressent en fonction des attentes formulées à leur sujet. Si vous pensez que votre mariage va durer, il y a plus de chances que cela se produise que si vous pensez le contraire.

 

 
Mythe n°5 : Le mariage me rendra heureuse. 

 

Un célibataire malheureux fait un époux malheureux. Le mariage n'est pas une panacée. Nous apportons chacun notre bagage lorsque nous forgeons une relation. Le bonheur et la satisfaction ne soet nt jamais garantis. 
Si nous voulons connaître le bonheur du mariage, nous devons travailler sur nous pour être heureux et enthousiaste et encourager notre conjoint. Tous les secrets pour une bonne relation que nous avons pratiqués sur nos amis depuis des années, doivent à présent entrer en scène - être souple, prêt à pardonner, ignorer les défauts, ne pas chercher à avoir raison. Le bonheur est à portée de la main, mais il n'est pas inclus dans l'alliance. 
Le mariage peut se révéler une expérience merveilleuse, pleine de surprises et de joies, d'angoisses et de larmes. Mais il faut l'aborder sérieusement et en étant raisonnable. Il est paradoxal que pour tirer plaisir du mariage, il faille l'aborder avec sérieux. Mais les avantages et les bons côtés du mariage ne peuvent apparaître que dans le confort et la sécurité d'un engagement véritable. D'autres théories offrent de solutions plus faciles et plus tentantes (souvent aussi expéditives), mais un mariage à long terme se construit selon les bonnes vieilles méthodes.

 
 
 
 
 
Adélaïde de Clermont-Tonnerre. Madame Figaro 
Traduction et Adaptation de Tsiporah Trom  
Emuna BRAVERMAN 
 
DirectivePub Affiliation
 
 
 
Combattez votre phobie ! 
 
 
les émétophobes ont généralement un objet contraphobique avec eux. Un grigri, un objet rassurant, que ce soit un médicament ou autre 
chose. Certains utilisent des anti-émétiques( médicaments anti vomitifs que tout le monde  
connaît ), d'autres utilisent des essences mentholées ou à l'eucalyptus, d'autres utilisent de l'eau de mélisse, d'autres utilisent des bonbons à la menthe ... Chacun possède son ou ses objets.

 

Les objets contraphobiques ne soignent pas. Ils ne guérissent pas. Ils ne sont qu'une illusion. Un anti-émétique n'enlèvera pas les nausées psychologiques d'une crise d'angoisse de par son action médicamenteuse.Les nausées partent parce qu'on a pris le médicament, mais elles ne partent pas par l'action du médicament.Prendre ce médicament nous rassure. Mais ça n'enlève pas les nausées psychologiques.Ce n'est pas fait pour ça. Les émétophobes consomment beaucoup trop de ces médicaments et les conséquences peuvent être dramatiques pour la santé.

 

Pour réduire sa consommation d'anti-émétiques ou de bonbons mentholés ( ou tout ce qu'il est possible de compter ), voilà une technique :

 

Imaginez cette scène. Vous débutez une crise d'angoisse pour une raison X ou Y. Vous vous dirigez de façon  
machinale vers votre objet contraphobique. Vous avez besoin d'être rassuré. Vous êtes dépendants de cet objet. Il vous le faut. Tout de suite. Immédiatement. Les nausées montent."Vous aimeriez ne pas avaler " votre objet " mais il vous le faut. Vous luttez pour ne pas le prendre.Mais vous paniquez, les nausées redoublent en intensité. Vous paniquez alors deux fois plus. Vous voilà entré dans la boucle infernale qui vous lie à votre objet. Rompez ce cercle.Peut-être pas à chaque fois au début,  
mais rompez-le progressivement.

 

 

A chaque fois qu'une crise survient et que vous avez pour  
intention de vous ruer sur l'objet en question, sortez-le.Touchez-le, gardez-le dans votre main le temps nécessaire.Pratiquez les techniques de maîtrise de crise d'angoisse et une fois que vous le sentez, posez votre objet sur une table, bien en vue. Votre table de nuit par exemple. A chaque crise, essayez de faire la même chose. Vous verrez qu'au bout d'une semaine, vous aurez certainement pas mal d'anti-émétiques ou de bonbons sur votre table de nuit et vous verrez combien votre corps vous remerciera par la suite. Vous l'avez épargné de beaucoup de saletés chimiques néfastes pour lui.

 

 

Votre corps n'a pas besoin de cet objet. C'est votre tête  
( la phobie ) qui en a besoin. A vous de trouver le moyen de faire la loi. Vous commandez. La phobie doit se soumettre, pas l'inverse.

 

Attention :Ce n'est pas parce que vous subissez un échec à ce niveau-là que vous êtes nul, moins que rien et que vous n'y arriverez jamais. Il  
s'agit là aussi d'un entraînement régulier  
et quotidien. Succomber est facile. Lutter est difficile.On peut y arriver. Les échecs amènent souvent à la victoire. Si on prend deux ou trois  
fois l'objet contraphobique au lieu de dix fois, c'est déjà un grand pas. Pour arriver au zéro,  
il faut se laisser beaucoup de temps, et parfois même se faire aider par un professionnel.

 

Comparez cela à un arrêt du tabac. Les professionnels disent parfois qu'il faut effectuer plusieurs tentatives avant d'y arriver. Courage, vous aussi pouvez y arriver. 
 
 
Source : http://www.emetophobie.net 
 
 
 
 

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Modifié en dernier lieu le 22.04.2006
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